Dans le potager, c’est un peu comme dans le frigo, chaque légume a sa place. Pour se rappeler de ce qu’on a semer et aussi pour faire joli, nous avons fabriqué des marque-place.
Marque-place, marque-légumes, appelez-ça comme vous voulez. Cette petite création montre encore qu’avec des éléments de récup’, on peut fabriquer pleins de choses.
Vous l’aurez compris, j’affectionne particulièrement notre potager. J’y passe du temps, je me renseigne beaucoup. Je découvre au fur et à mesure, je fais des erreurs, je sème trop tard ou trop tôt, je laisse les mauvaises herbes pousser. Bref, mon potager n’est pas parfait. Mais je l’aime tout plein.
Je découvre en plein mois de juillet que j’aimerais bien avoir tel ou tel truc dedans. Alors je note pour l’an prochain (ou je plante en me disant que ça poussera si ça le veut bien…).
Mais il me manquait une petite touche « girly ». Un petit truc sexy pour afficher ce que j’avais planté ici ou là. Alors, j’ai potassé sur le net et j’ai trouvé plusieurs idées qui me semblaient bien. Je tiens, d’ailleurs, un « board » Pinterest sur les jardins, ça donne toujours pleins d’idées sympa.
Je me suis donc armée d’un morceau de lambris qui me restait (j’utilise ça pour créer des fonds pour mes photos de cuisine), j’ai ramassé des branches dans le jardin, une bobine de ficelle achetée chez Casa, un fer à souder et roulez jeunesse.
Matériel :
1/2 lame de lambris
bouts de bois
ficelle de couleur (ici de chez CASA)
Outils :
scie sauteuse
fer à souder
ciseaux
ponceuse
Kommenkonfait ?
Étape 1 : Nous avons découpé des lamelles de lambris de 3 cm de large à l’aide de la scie sauteuse. Enfin, j’ai laissé Thomas faire. Je sais utiliser la scie sauteuse mais je préfère quand c’est lui qui le fait (en plus, je peux prendre des photos comme ça!).
Étape 2 : à l’aide d’une ponceuse (et d’un rouleau qui ponce… ça ressemble à un truc comme ça), poncez (ohoh captain obvious) les bords des lamelles de lambris pour les rendre toute uniforme et toute propre. Ça évite aussi de se coller une écharde dans le doigt.
Étape 3 : à l’aide d’un fer à souder (en vrai, un pyrograveur, ça serait le top moumoute mais on en a pas, alors on fait avec les moyens du bord), écrivez le nom des légumes : Paulo le haricot, Marco le poireau… bref t’as compris le truc. C’est pas facile alors on se moque pas !
Étape 4 : j’ai ficelé les étiquettes aux morceaux de bois en faisant tout plein de tours.
Étape 5 : il ne reste plus qu’à les planter dans le sol, à côté de vos rangs de légumes associés (tant qu’à faire)
En les plantant devant des rangées de légumes juste semés, j’ai eu la vague impression d’enterrer mes légumes et de mettre une croix à leur nom. RIP les pommes de terre !
Alors, ça vous plait ?
Un petit mot, chéri ?
Maintenant on a des cawottes, des poiweaux et des bettewaves ! Attention, faire ce genre d’étiquette au fer à souder donne un accent !