Nous voilà quasiment à fin juin et le soleil a l’air de vouloir rester. On ne fait pas de pronostique pour les jours à venir et on en profite un max !
A la maison, on passe beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps dehors. Un hectare de terrain, ce n’est pas de tout repos, il faut l’avouer. Mais nous y trouvons notre petit plaisir.
Mais qui dit beaucoup de terrain, dit beaucoup de boulot. Et le mois de mai ayant été relativement chaotique niveau temps, nous avons du boulot à rattraper. Notamment la chasse aux mauvaises herbes. Pour être honnête, j’en chie grave. Nous sommes des novices, paysans 3.0, du coup, on se laisse parfois débordé sur certaines tâches. Mais nous y allons petit à petit, à notre rythme, totalement conscient que nous n’aurons pas un jardin parfait avant quelques années.
Le potager, c’est un peu mon dada. Ca détend et en plus, avec un peu de chance, on récolte les fruits (ou légumes… mouhahahaha) de notre dur labeur. Oui oui, dur, parce qu’en noob que nous sommes, on fait beaucoup à la main (et aussi parce qu’on a pas le matos… tous les dons sont les bienvenus 😛 )
Tu les vois les mauvaises herbes au fond du potager ? Hein, tu les vois ? Bah moi aussi je les vois. Le soucis, ce n’est pas la flemme, non non. C’est que j’ai eu la bonne mauvaise idée de semer des fleurs autour des courgettes (oui, au fond avec le champ de mauvaises herbes) et qu’aujourd’hui, je sais pas ce qui est fleurs et ce qui est mauvaises herbes. Noob, je vous dis.
Faisons donc un petit tour de potager et commençons par les fruits.
Nous avons donc des poiriers, sans poires. C’est original.
Des fraisiers entourés de paille qui pue les crottes de poules. Il parait que c’est bon pour la pousse des fraises. Soit.
De la rhubarbe que m’a donné ma super covoitureuse. Waaaw
Un prunier tout juste découvert au fond du jardin (tondre la deuxième partie du jardin nous a fait redécouvrir notre terrain 😀 ). Une idée sur la variété ?
Des framboises pas en photo et le petit dernier : Mr Groseilles (on dit un groseiller ? )
Enchainons directement avec les tomates parce que c’est un fruit mais on l’aime en légumes. Chut ! Malgré des débuts difficiles, les 4 pieds de tomates ont décidé de reprendre du poil de la bête. On ne sait pas si on aura des tomates mais ça pousse. Cette semaine, j’ai 30 pieds de tomates à planter… rien que ça. Si avec tout ça, je peux même pas manger une salade de tomates…
Faisons ensuite un saut dans le potager. Mais ATTENTION où vous mettez les pieds voyons. Bande de cochons.
Après 3 tentatives de haricots, ils poussent… toujours pas. On a 2 pauvres petits pieds ridicules qui pointent leur tête mais sinon, que dalle Marie Chantal. Au fond, on voit bien que les poireaux, ils font la gueule eux aussi.
On a aussi des navets, des radis, tout ça, ça pousse nickel. Et mes salades, elles sont magnifiques. Si, je te dis.
Des betteraves, on va en manger tout l’hiver grâce au voisin qui nous a donné pleins de pousses. Et sans compter celles que j’ai moi même planté. A mon avis, on va se transformer en betteraves (faute de haricots…)
Et du côté de nos amies les cucurbitacées, j’appelle Mr Butternut et sa mini butternut (oui, je sais messieurs, c’est pas la taille qui compte) et Mme les Courgettes.
Et voilà, t’es content ? Ta ballade à Kerfesse t’a plu ? t’as les fesses qui font bravo ? Moi, franchement, je fais ma poule tellement j’en suis fière. Non, je ponds pas d’œufs, je fais piou-piou. Bien sûr, je vous évite la jungle des aromates. J’ai pas encore eu trop le temps de m’atteler au débroussaillage.
Et pour un peu plus de fierté, voici ma récolte de samedi dernier : l’équivalent d’une botte de radis, de la ciboulette et un épis de blé qui a poussé près du poulailler, sans compter les œufs des poulettes !
La vie à Kerfesse, c’est un peu un mélange de la petite maison dans la prairie et l’amour est dans le pré. Carrément ouais. Allez, kenavo et à la prochaine.
Galou & Thomas